Prélèvement de l'information : point de départ de la réflexion
Cette carte permet d'exposer le souci principal auquel a eu affaire Charles Picard lors de l'élaboration de sa réflexion : la distance. A travers ces archives, il est possible de noter que le professeur travaillait sur l'Acropole d'Athènes, aussi bien sur son architecture que sur les sculptures qui s'y trouvent.
Ainsi, comment, depuis ses bureaux parisiens, l'archéologue arrive t-il a participer à la recherche sur la lointaine acropole athénienne ?
Les déplacements n'étant pas aussi aisés qu'aujourd'hui, l'archéologue a dû se tourner vers divers moyens de communication à distance. La presse spécialisée sur la Grèce Antique s'est révèlée être un atout précieux.
Ici, les articles de presses ont été découpés voire même recollés (comme c'est le cas sur le verso de l'article sur la tête du Parthénon). Ces outils constituent une ouverture sur l'acropole athénienne, permettant au professeur de suivre l'avancée de la recherche.
Si l'on s'attarde sur la forme de ces archives, se remarque l'aspect pratique et manuel du prélévement d'informations, qui est révélateur de la méthode de travail de Charles Picard, mais aussi de son siècle. En effet, le travail méticuleux et appliqué de découpage et de coupage d'articles s'est aujourd'hui perdu au fil des années, du fait de l'arrivée de l'informatique.
Il faut souligner que la presse n'est pas la seule source d'informations du professeur. Dans ses archives non numérisées - disponibles au Pôle Images et Technologies Numériques -, ses outils de recherches sont de natures diverses : ouvrages, épreuves d'articles, revues scientifiques ou encore fascicules.